Maipoils
L'événement du mois de mai
Pendant un mois, soit l’entièreté de mai, femmes, hommes et personnes non-binaires sont invité.es à tenter de donner une place à celui qu’on éradique sans cesse et toujours plus : Le Poil. C'est une invitation à ranger les pires tentations : les rasoirs, la cire, les bandes et l’arrache-poil électrique et à se laisser retrouver un épiderme au naturel pour voir si la beauté peut en émaner. Pour ceux et celles qui ne voudront pas y participer via leur corps par choix ou encore par impossibilité (éradication permanente des poils par le passé, alopecie), vous êtes bien sûr invité.e.s à prendre part à la discussion. On veut mettre des mots sur le caché, l’intime, l’horrible, l’ostracisé ou le doux. Le mois de mai a été choisi avec soin, car le printemps laisse tranquillement place à la saison chaude et on commence à se dénuder et… un des premiers réflexes de plusieurs est de passer la lame sur cette peau qui a hiberné des regards et des jugements depuis déjà plusieurs mois. Le poil, peu importe comment vous le portez dans votre estime, a certainement une place dans votre vie et Maipoils veut tout simplement nous permettre de la questionner et d’en ressortir plus heureux que ce soit dans l’élimination ou non. Ce qui est magnifique dans ce projet c’est que personne ne prétend détenir une vérité plus grande qu'une autre, le but est avant tout de mettre à profit nos têtes pensantes et nos corps aimants pour permettre à notre société de grandir dans des modèles plus diversifiés et donc épanouissants. Que vous ayez une préférence ou non pour le poil, ceci n’est pas le point. Tout l’intérêt de Maipoils réside dans une glorification de la différence pouvant exister par la force du nombre, par l’explosion des mentalités (rien de moins!) (et peu importe ce que tu fais de ton corps par après). Au mois de mai, ce sera le temps des 1001 premières fois avec son poil : sortir sur les terrasses au gré de la chaleur tout en découvrant sa cheville, puis sa jambe, aller à la plage ou en vacances pas épilée et fière (oui, ce sera difficile), se changer au vestiaire avec un corps qui ne sera pas lisse comme un bébé, mais femme et assumé, faire l’amour avec des nouvelles subtilités amenées par la sensibilité décuplée par les poils (ils ne sont pas là pour rien, détrompons-nous), aller danser en robe, en camisole et en fourrure, draguer avec plus de phéromones, contrarier les multinationales du poil, décomplexer son corps mais aussi un peuple entier.
Nous avons une responsabilité collective envers la liberté individuelle.
Cliquez ici pour consulter le Document sur les motivations et inspirations du projet*